Abdias,
traduit de l'allemand de M. Adalbert Stifter,
Revue germanique, tomes VI & VII, 1859.
Les deux sœurs, traduit
de l'allemand de M. Adalbert Stifter, Revue
germanique, tomes X et XI, 1860.
TRADUCTIONS NOUVELLES
Les grands bois et autres
récits,
traduit et préfacé par Henri
Thomas, Gallimard, 1943 (réédition 1979).
Le
château des fous (Die Narrenburg),
traduit par Alain Coulon,
introduction de J.L. Bandet, Aubier, collection bilingue, 1978
L'Homme sans postérité,
traduit et présenté par G.A.
Goldschmidt, Verso Phébus, 1978, (autres éditions : Le Seuil, Point-Roman, 1995
& Phébus libretto, 2004).
"Chacun existe pour
soi, mais n'existe qu'autant que les forces qui lui ont été données en
partage se sont transformées en actes et en faits : c'est cela qui s'appelle
vivre et jouir. Il n'existe que quand il a bu à fond la vie. Aussitôt qu'il
est assez fort pour pour déployer ses forces en toutes choses, les grandes
comme les petites, il peut alors donner le meilleur de lui-même aux autres
puisque aussi il ne peut en être autrement : nous devons agir sur ceux qui
nous entourent ; car la compassion, la pitié, l'obligeance sont elles aussi
des forces qui demandent à agir. Je te le dis : même le sacrifice de
soi-même pour autrui, la mort y compris, n'est précisément rien d'autre,
passe-moi l'expression, que la fleur la plus vigoureuse et la plus épanouie
de la vie."
Descendances, nouvelle traduite par Jean-Yves
Masson, Éditions Jacqueline Chambon, 1996
"Le 20
octobre 1863, alors qu'il corrige les épreuves de Descendances (le
texte était une commande de la revue nouvellement fondée Der Heimgarten,
"Le jardin domestique"), Adalbert Stifter, alors âgé de
cinquante-huit ans, écrit à sa femme : "En fin de compte, je suis
moi-même un Roderer". C'est dire à quel point cette nouvelle condense
les éléments autobiographiques. Le parcours scolaire du personnage
narrateur de la nouvelle est exactement celui de l'auteur : lettres
classiques et langues anciennes à l'école des Bénédictins de
Kremmsmünster, cours de dessin et vocation de peintre. Longtemps Stifter
resta persuadé d'être plus doué pour la peinture que pour l'écriture. Le
perfectionnisme de Friedrich Roderer, qui veut peindre le Dachtein si
parfaitement qu'on ne puisse plus distinguer le paysage peint du paysage
réel et qui jette au feu les travaux qu'il juge ratés, fut aussi celui du
peintre Stifter..." Jacques le
Rider
Cristal de roche,
traduit par Bernard
Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1988
Les cartons de mon
arrière-grand-père (Die Mappe meines Urgrossvaters), traduit par
Élisabeth de
Francesca, Éditions Jacqueline Chambon, 1989
Tourmaline,
traduit par Bernard
Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1990
Brigitta,
traduit par Marie-Hélène Clément
& Silke Hass, Fourbis, 1990 (autres éditions : Le Seuil, Points-Roman, 1992, &
farrago, 2000). "La science de l'âme n'a pas tout
éclairé ni tout expliqué, bien des choses lui sont restées étrangères et
obscures. Aussi, n'est-il pas exagéré de dire qu'il existe encore un abîme
infini et serein où rodent Dieu et les esprits. L'âme, dans ses instants
de ravissement, le survole souvent, la poésie parfois le dévoile d'un
innocent geste d'enfant, mais les instruments de mesure de la science ne
pourront jamais prétendre y avoir abordé, ni même seulement y avoir mis la
main." Le village de la lande, nouvelle traduite de l'allemand par
Bernard Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1994
Le Condor
, traduit de l'allemand par
Jean-Claude Schneider, Séquences, 1994
L'arrière-saison,
traduit de l'allemand par Martine Keyser, Gallimard,
2000 >
Der Nachsommer
> Première traduction français
de l'œuvre majeure de Stifter, Der Nachsommer, que Nietzsche
plaçait avec les écrits de Goethe, les Aphorismes de Lichtenberg, le premier
tome de l'Autobiographie de Jung-Stilling et Les Gens de Selwyla de
Gottfried Keller, parmi "ce qui reste de la littérature en prose allemande qui
mérite d'être lu et relu encore".
Les deux sœurs,
traduction par Claude Maillard, Circé, 2004
"Ce que nous
allons exposer dans les pages qui suivent, ce n'est
pas une simple histoire semblable à celles qu'il
nous a plu de raconter dans les présents volumes,
mais bien moins encore : c'est seulement la
situation d'une familles, telle qu'elle a résulté de
plusieurs causes inconnues de nous et surtout de la
très profonde et radicale différence de nature entre
deux sœurs, les seuls enfants de cette famille. Même
si nous ne pouvons satisfaire ceux qui aiment à lire
une abondance de faits empruntés à la réalité, nous
n'en croyons pas moins que plus d'un explorateur de
l'âme humaine, arrivé au terme des ces pages, ne les
quittera pas sans en avoir été quelque peu touché"
Fleurs des champs,
traduction par Sibylle Muller, Circé, 2008
Dans la forêt de Bavière,
traduit et préfacé par Yves Wattenberg, Premières
pierres, 2010
> Le
dernier texte achevé d'Adalbert Stifter, publié pour
la première fois dans la revue
Die Katholische
Welt, en 1868.
Le cachet, traduction par Sibylle
Muller, Circé, 2012 |