BIBLIOGRAPHIE

En langue française

(Pour une bibliographie en langue allemande > Urban Roedl, Stifter, Rowohlt, 1987)

 

SOMMAIRE

[ Adalbert Stifter | Aperçus biographiques| L'œuvre picturale | Stifterland ]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brigitta

 

 

 

 

 

 

 

Stifter

 

 

Abdias, traduit de l'allemand de M. Adalbert Stifter, Revue germanique, tomes VI & VII, 1859.

Les deux sœurs, traduit de l'allemand de M. Adalbert Stifter, Revue germanique, tomes X et XI, 1860.

TRADUCTIONS NOUVELLES

Les grands bois et autres récits, traduit et préfacé par Henri Thomas, Gallimard, 1943 (réédition 1979).

Le château des fous (Die Narrenburg), traduit par Alain Coulon, introduction de J.L. Bandet, Aubier, collection bilingue, 1978

L'Homme sans postérité,  traduit et présenté par G.A. Goldschmidt, Verso Phébus, 1978,  (autres éditions : Le Seuil, Point-Roman, 1995 & Phébus libretto, 2004).

 "Chacun existe pour soi, mais n'existe qu'autant que les forces qui lui ont été données en partage se sont transformées en actes et en faits : c'est cela qui s'appelle vivre et jouir. Il n'existe que quand il a bu à fond la vie. Aussitôt qu'il est assez fort pour pour déployer ses forces en toutes choses, les grandes comme les petites, il peut alors donner le meilleur de lui-même aux autres puisque aussi il ne peut en être autrement : nous devons agir sur ceux qui nous entourent ; car la compassion, la pitié, l'obligeance sont elles aussi des forces qui demandent à agir. Je te le dis : même le sacrifice de soi-même pour autrui, la mort y compris, n'est précisément rien d'autre, passe-moi l'expression, que la fleur la plus vigoureuse et la plus épanouie de la vie."

Descendances, nouvelle traduite par Jean-Yves Masson, Éditions Jacqueline Chambon, 1996

 "Le 20 octobre 1863, alors qu'il corrige les épreuves de Descendances (le texte était une commande de la revue nouvellement fondée Der Heimgarten, "Le jardin domestique"), Adalbert Stifter, alors âgé de cinquante-huit ans, écrit à sa femme : "En fin de compte, je suis moi-même un Roderer". C'est dire à quel point cette nouvelle condense les éléments autobiographiques. Le parcours scolaire du personnage narrateur de la nouvelle est exactement celui de l'auteur : lettres classiques et langues anciennes à l'école des Bénédictins de Kremmsmünster, cours de dessin et vocation de peintre. Longtemps Stifter resta persuadé d'être plus doué pour la peinture que pour l'écriture. Le perfectionnisme de Friedrich Roderer, qui veut peindre le Dachtein si parfaitement qu'on ne puisse plus distinguer le paysage peint du paysage réel et qui jette au feu les travaux qu'il juge ratés, fut aussi celui du peintre Stifter..." Jacques le Rider

Cristal de roche, traduit par Bernard Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1988

Les cartons de mon arrière-grand-père (Die Mappe meines Urgrossvaters), traduit par Élisabeth de Francesca, Éditions Jacqueline Chambon, 1989

Tourmaline, traduit par Bernard Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1990

Brigitta, traduit par Marie-Hélène Clément & Silke Hass, Fourbis, 1990 (autres éditions : Le Seuil, Points-Roman, 1992, & farrago, 2000).

"La science de l'âme n'a pas tout éclairé ni tout expliqué, bien des choses lui sont restées étrangères et obscures. Aussi, n'est-il pas exagéré de dire qu'il existe encore un abîme infini et serein où rodent Dieu et les esprits. L'âme, dans ses instants de ravissement, le survole souvent, la poésie parfois le dévoile d'un innocent geste d'enfant, mais les instruments de mesure de la science ne pourront jamais prétendre y avoir abordé, ni même seulement y avoir mis la main."

Le village de la lande, nouvelle traduite de l'allemand par Bernard Kreiss, Éditions Jacqueline Chambon, 1994

Le Condor , traduit de l'allemand par Jean-Claude Schneider, Séquences, 1994

L'arrière-saison, traduit de l'allemand par Martine Keyser, Gallimard, 2000 > Der Nachsommer

> Première traduction français de l'œuvre majeure de Stifter, Der Nachsommer, que Nietzsche plaçait avec les écrits de Goethe, les Aphorismes de Lichtenberg, le premier tome de l'Autobiographie de Jung-Stilling et Les Gens de Selwyla de Gottfried Keller, parmi "ce qui reste de la littérature en prose allemande qui mérite d'être lu et relu encore".

Les deux sœurs, traduction par Claude Maillard, Circé, 2004

"Ce que nous allons exposer dans les pages qui suivent, ce n'est pas une simple histoire semblable à celles qu'il nous a plu de raconter dans les présents volumes, mais bien moins encore : c'est seulement la situation d'une familles, telle qu'elle a résulté de plusieurs causes inconnues de nous et surtout de la très profonde et radicale différence de nature entre deux sœurs, les seuls enfants de cette famille. Même si nous ne pouvons satisfaire ceux qui aiment à lire une abondance de faits empruntés à la réalité, nous n'en croyons pas moins que plus d'un explorateur de l'âme humaine, arrivé au terme des ces pages, ne les quittera pas sans en avoir été quelque peu touché"

Fleurs des champs, traduction par Sibylle Muller, Circé, 2008

Dans la forêt de Bavière, traduit et préfacé par Yves Wattenberg, Premières pierres, 2010

> Le dernier texte achevé d'Adalbert Stifter, publié pour la première fois dans la revue Die Katholische Welt, en 1868.

Le cachet, traduction par Sibylle Muller, Circé, 2012