GALERIE ADALBERT STIFTER

Der Nachsommer

 

Der Nachsommer

[L'Eté de la Saint-Martin, L'arrière-saison] 

 

 

 

 

 

 

L'arrière-saison, traduit de l'allemand par Martine Keyser, Gallimard, 2000 

 

 

*

Adalbert Stifter - Almsee -Retour à Toutes les galeries - Bibliographie

 

Portait de jeunesse d'Adalbert Stifter, à l'âge du héros du Nachsommer

*

« De bonheur, par lui-même, il n’en avait pas beaucoup. (…) Mais c’est justement pour cela qu’il avait compris que ce qui est exceptionnel, anormal, dramatique, et dont rêve celui qui désire un destin héroïque et hors du commun, n'entraîne que misère et souffrance. Ses personnages sont presque toujours occupés à faire du rangement, à empiler leur linge, à remettre en ordre leurs tiroirs, à tailler leurs rosiers; leur but dans la vie c'est la conversation, le mariage, la famille. A l'emphase de la transgression, qui réclame des effets voyants et truculents, Stifter oppose le caractère épique de la vie familiale, la difficile originalité de l'ordre et de la continuité, la capacité de taire tout déchirement.

A cet égard il est bien enraciné dans la tradition conservatrice autrichienne, dans la fidélité à une harmonie spirituelle séculaire, à une longue durée qui ne fait guère cas des changements éphémères et des effets à sensation de l'actualité.»

Claudio Magris, Danube

"Il m’est très agréable d’apprendre que vous ne connaissez pas L’Été de la Saint-Martin, je vous promets une œuvre pure et belle. Moi-même, je ne la connais que depuis peu, je me souviens que Rée m’a dit un jour qu’on y trouvait la plus belle histoire d’amour qu’il eût jamais lue."

Nietzsche, 5 novembre 1879

 

"Mon cœur dilaté exultait et il semblait qu'en mon esprit cheminât cette question : est-ce que l'art, la poésie, la science, par leur démarche, transcrivaient la vie et la parachevaient, ou bien existait-il quelque entité plus lointaine qui l'englobait, l'emplissant d'un bonheur autrement supérieur ?"

 

Friedrich-Wilhem von Schadow, Mignon, 1828

*

"D'où vient que la terre, le ciel, les étoiles, le soleil, l'univers entier disparaissent devant le cœur d'un être, une jeune fille que d'aucuns tiennent encore pour une enfant? Nul ne sait. Mais elle était pareille à la tige d'un lys divin, elle était le ravissement, la grâce, l'énigme."

*

"- O Natalie, mon cœur est transporté de joie! Je ne soupçonnais pas qu'il fût si délicieux de vous posséder, vous qui me paraissiez inaccessible.

- Et je ne pensais pas, quant à moi que vous détourneriez votre cœur des grandes choses auxquelles vous étiez voué pour le tourner vers moi."

* 

Salzbourg, 2000

"On eût dit que dans le jardin aussi les roses prévalaient."

> Asperhorf