I - Historique
a -
Personnalité de
Paracelse
Paracelse fut, de son vivant, entouré d'un prestige extraordinaire, reflet
de sa puissante personnalité qui ne laissait personne indifférent.
L'admiration et l'amitié dévouée de certains, parmi les grands hommes et
les grands princes de son temps (Erasme, Frobenius etc.), une suite de
disciples et d'élèves avides qui le suivait dans tous ses déplacements et,
surtout, le remous incroyable de haine et de jalousie qu'il provoqua nous
renseignent assez bien sur l'étonnant rayonnement de sa personnalité
vivante. Des guérisons retentissantes, des cures restées célèbres depuis,
la chaleur qu'il mettait dans ses combats pour la recherche de la vérité,
la simplicité de sa vie, le naturel de son comportement, ses violences et
ses succès lui valurent, outre une réputation unique parmi les malades et
les pauvres gens qu'il soignait, un renom de charlatan soigneusement
établi par de perfides et incroyables calomnies répandues par ses
confrères. « Divin Paracelse » pour les uns – chercheurs désintéressés,
humanistes distingués, philosophes – il était pour les autres un «
charlatan insigne » un « infâme pourceau », un « ivrogne dégoûtant », un «
magicien » etc. Ses théories et sa science étaient tournées en dérision
par des gens qui les connaissaient mal ou qui les ignoraient tout à fait ;
sa personne était pour eux un sujet de colère et de rage jalouse.
Après sa mort (sur laquelle les pires légendes eurent cours), les
querelles entre partisans et détracteurs se poursuivirent où se
distinguèrent particulièrement ces derniers. Et, tandis que les
admirateurs sincères poursuivaient dans le silence du cabinet et du
laboratoire les recherches et les études qu'il avait indiquées, tandis que
d'autres réunissaient et publiaient ses œuvres écrites, les autres
publiaient volumes sur volumes contre lui et contre ses théories. Oporinus
(1) qui avait été son disciple (et à qui Paracelse doit, à travers les
âges, l'insoutenable réputation d'ivrognerie) et le crédule Thomas Eraste
(2) qui ne publia pas moins de quatre volumes in‑quarto contre lui, furent
les deux auteurs de qui, en somme, prirent origine les calomnies et les
injures qui eurent, des siècles durant, une si incroyable fortune et que
de nombreux « historiens » de la médecine reprirent si inconsidérément à
leur compte, sans vérification.
1) Oporinus
(Johann Herbster).
Sa lettre écrite à Veier, ennemi de Paracelse. Cf.
Sennertus, De chymicorum cum Aristotelicis et Galenis consensu ac
dissensu... (cap. IV, de Paracelso) in 4° Wïtterbergae, 1629.
2) Erastus (Thomas Lieber)
: Disputationum de medicina nova Philippi Paracelsi... 4 part. en 1
vol. in 4° Basilae, 1572‑1573.
b -
Le destin de son
œuvre
Conservant à travers les
âges des disciples fervents et des admirateurs passionnés, son œuvre et sa
personne laissèrent indifférents les représentants de la science
officielle qui, vu la difficulté de se procurer des renseignements sur sa
personne ou des éditions de ses œuvres, n'en parlaient que par ouï‑dire.
Ainsi se forma, se solidifia si l'on peut dire, cette réputation étrange
et toute fausse, cette légende faite de calomnies et d'inventions qui
devait, petit à petit, prendre la place de l'histoire jusqu'au siècle
dernier. On laissait, en souriant, les études de la science paracelsique
aux amateurs de connaissances mystérieuses, aux fervents de « l'occulte ».
La science officielle ne pouvait avoir que mépris pour celle dont on
disait à la fois et uniquement tant de mal et tant de bien... tant de mal
surtout.
Au XIXème
siècle, pourtant, un large mouvement de réhabilitation se dessine en
Allemagne, en France, en Angleterre pour aboutir, en Allemagne, à une
véritable apothéose dont on n'a aucune idée en France. Depuis le jour que
l'érudit Christoph Gottlieb von Murr (3) donna son enthousiaste
biographie et révéla de nombreux documents inédits relatifs à Paracelse,
la gloire de celui‑ci (que sa vie avait connue sous la forme de
persécutions et de haines farouches de la part des impuissants et que près
de trois siècles avaient refusée à sa mémoire) est allée toujours
grandissant. De sérieux travaux biographiques, bibliographiques, analysant
la vie, les œuvres, les doctrines de Paracelse virent progressivement le
jour, éloignant peu à peu la légende pour faire place à l'Histoire où, en
vérité, la renommée de Paracelse est intacte. En 1838, c'était le
Docteur Preu (4) qui donnait le premier important exposé des théories
paracelsiques ; en 1839, un essai de biographie dû au Docteur Lessing
(5) venait s'y ajouter, puis ce furent les travaux de Mark (6) en
1840-41, ceux de Hans Locher (7) en 1851, de Friedrich Mook (8) en
1874, du professeur Stanelli (9) en 1884 et enfin, les remarquables
et définitives mises au point des professeurs Schubert et
Sudhoff (10) à la fin du siècle, appuyées par un autre essai de
bibliographie complète tenté en même temps en Angleterre par 1e professeur
John Ferguson (11). Pour ne citer qu'un exemple, disons que la
bibliothèque personnelle de E. Schubert, entièrement consacrée à
Paracelse, ne contenait pas moins de 194 éditions diverses de ses œuvres
et 548 volumes traitant (en leur tout ou en partie) du grand homme ou de
son temps, des lieux qu'il habita, où il travailla et écrivit etc., plus
une sélection de 351 volumes concernant l'alchimie – dont on peut
considérer la science comme indispensable à la compréhension, parfois très
difficile, de ses écrits. Le 17 décembre 1893, c'était le professeur
Kahlbaum (12) qui prononçait son immortelle conférence au
Bernaullianum de Bâle, en cette ville où Paracelse avait connu tant
d'opprobres, réparation éclatante à laquelle toute la Suisse
intellectuelle et scientifique s'était associée et que venait confirmer,
la même année, la parution du monument d'érudition et de science qu'est la
définitive bibliographie de Karl Sudhoff (13), lequel présida par la suite
à l'édition savante des Œuvres complètes de Paracelse,
édition qui fait autorité et qui simplifiera singulièrement le travail
critique des traducteurs. La vie entière du professeur Sudhoff fut
consacrée à Paracelse, à la recherche, à travers toutes les bibliothèques
d'Europe, de tous ses écrits, manuscrits et imprimés, à leur recensement
et à leur comparaison ; le catalogue qu'il en a donné est un indispensable
appareil critique pour tout historien et traducteur de Paracelse.
En Allemagne, l'illustre
médecin était définitivement et solennellement réhabilité, sa gloire
incontestable. D'innombrables travaux continuèrent à voir le jour,
éclairant un point demeuré obscur, ajoutant une pierre à l'édifice.
Citons, en passant, les études sur les écrits théologiques et mystiques de
Paracelse par le Docteur Franz Hartmann (14) ; les thèses inaugurales des
Docteurs von Petzinger (15) et Schneidt (16) ; le résumé précis et clair
des théories paracelsiques de Hugo Magnus (17) et signalons enfin que le
Docteur Weiss (18) a essayé de mettre en pratique sa thérapeutique et d'en
obtenir des résultats. Paracelse, en Allemagne, est devenu un personnage
officiel, on l'étudie avec application, on l'analyse, on le discute avec
toute la sérieuse gravité de cette nation. Pour qui, d'ailleurs, connaît
assez bien son œuvre, ce n'est pas aventurer autre chose qu'une évidence
que de dire, en vérité, qu'il a régné spirituellement en maître sur le
mouvement romantique allemand, que Goethe et Novalis, pour ne citer
qu'eux, en étaient impressionnés fortement. Les modernes écoles se sont
ouvertement réclamées de lui et le grand public connaît bien la biographie
de Gundolf (19). En Angleterre on peut citer les travaux élucidant la
difficile question des portraits de Paracelse, par le professeur F. Parkes
Weber (20) – conjointement à la monographie allemande du professeur Aberle
(21) ; la grande apologie de Paracelse prononcée dans un discours public
sur la « Picturesqueness in History » au sein de la Royal
Institution par l'évêque anglican de Londres en 1895 ; et la longue et
substantielle biographie d'Anna Stoddart (22), publiée en juin 1911 et
traduite par Hélène Barca en 1914, qui rappelle les conférences du Docteur
John Comric N.A. sur l'Histoire de la Médecine à l'Université
d'Edimbourg. Sans parler du célèbre drame de R. Browning, dont nulle
traduction française n'a été donnée et qui, malgré des erreurs et le
manque de sûreté historique dus à l'absence, alors, de tout document sur
lequel s'appuyer, n'en manifeste pas moins une secrète compréhension
intérieure de la grandeur de Paracelse ; le poète ne pouvait pas s'y
tromper. De ce Paracelsus de Browning nous n'avons en français que
le résumé, appuyé sur de larges citations, fait par le spécialiste de la
question : H.L. Hovelaque (23). Il faut encore citer la traduction
anglaise de A.E. Waite : The Hermetic and Alchemical writings of
Aureolus, Philippus Theophrastus Bombast of Hohenheim called Paracelsus
(24).
En France, malgré le mépris
officiel, Paracelse a toujours joui au long des quatre siècles qui nous
séparent de sa mort, d'une réputation secrète et d'un culte véritable de
la part de quelques esprits de choix dont ne pouvaient les écarter ni les
folles médisances, ni les interdits, ni même les condamnations : Roch Le
Baillif (25), sieur de la Rivière, médecin spagirique et alchimiste
français (mort à Paris en 1605) qui fut médecin du Parlement de Bretagne
puis premier médecin du roi Henri IV après la mort de Dalibourt ; Joseph
du Chesne, seigneur de la Violette, dit Quercetanus ; Jean Gohory
Parisien, dit Suavius ; David de PlanisCampy, dit 1'Edelphe, conseiller et
médecin ordinaire du roy (26) illustrèrent personnellement cette longue
théorie d'hommes d'étude pour lesquels Paracelse est le maître des maîtres
(comme plus tard le révérend dom Pernety, au XVIIIème siècle).
Le docteur Lazare Rivière, professeur à la Faculté de Médecine de
Montpellier, et son école marquèrent un effort pour arracher Paracelse à
ces seuls solitaires et introduire l'étude de ses théories dans le monde
médical officiel : il est le premier, en effet, qui accueillit et
enseigna publiquement dans les universités médicales les théories de
Paracelse, comme, de nos jours, Grillot de Givry devait être le premier à
tenter de réaliser une édition moderne et critique des Œuvres complètes
de Paracelse traduites en français. Tentative qui s'arrêta au deuxième
volume du Paramirum et que devaient réaliser 15 ans plus tard les
Allemands, avec les deux éditions de Aschner en allemand moderne, et de
Sudhoff. Citons encore les premiers et les seuls traducteurs français de
Paracelse qu'il faut bien compter parmi les paracelsistes connus : Pierre
Hassard, La Grande, vraye et parfaicte chirurgie du très‑savant Prince
de Philosophie et médecine Philippe Aureole Théophraste Paracelse (in
8° en Anvers, 1567 ; autre édition en 1568). Claude Dariot La Grande
Chirurgie de Philippe Aureole Théopraste Paracelse, grand médecin et
philosophe entre les Alemans (in 8° à Lyon, 1589). Daniel du Vivier,
chirurgien et barbier du roy, La Petite Chirurgie autrement ditte la
Bertheonée (à Paris, 1623). Claude de Sarcilly, les XIV livres des
Paragraphes de Philippe Théophraste Paracelse Bombast, Allemand,
très‑grand et très‑excellent Philosophe et très‑célèbre Docteur en la
Médecine (à Paris, 1631). Nous ne signalerons qu'à titre de curiosité
le savoureux Traité des vers, serpents, araignes, crapauds, cancres et
signes ou taches tirées du ventre de la mère de Théophraste Paracelse,
Docteur en Médecine et Chirurgie, traduit par Lazare Boet et publié à
Lyon dans le Traité des venins de Pierre d'Alano (in 16° à Lyon,
1593). La seconde moitié du XVIIème, le XVIIIème,
le XIXème siècle jusqu'à sa fin, ne virent en français rien
traduire de Paracelse (sans que pour cela la grande tradition des
paracelsistes cessât d'exister, bien au contraire ; elle était plus
vivante que jamais sous le discrédit apparent où était officiellement
jeté son maître – dont la renommée suivit, souterrainement, le
cheminement bizarre qui devait aboutir à cette soudaine éclosion vers la
fin du XIXème, qui atteint de nos jours son étiage maximum et
qui semble, cette fois, ne plus pouvoir laisser indifférentes les
Facultés). En 1890, c'est la traduction du Trésor des trésors des
alchimistes, par Albert Poisson (in : Cinq traités d'alchimie des
plus grands philosophes, in 8° Paris, 1890), puis celle des Sept
livres de l'Archidoxe magique par le Docteur Marc Haven (in 8° Paris,
1909) immédiatement suivie de la parution des premier et deuxième volumes
des Œuvres Complètes de Paracelse traduites du latin et compulsées
sur les éditions allemandes par Grillot de Givry (in 8° Paris, 1913 et
1914) interrompue, malheureusement, par la guerre, et qui ne devait pas
être reprise avant que la mort du traducteur vînt nous priver
définitivement de ce monument d'érudition, de sage critique et de haute
conscience.
En résumé, la grande
célébrité de Paracelse ne l'a pas empêché – si paradoxal que cela paraisse
et si peu paradoxal que cela soit en vérité – d'être peut‑être
publiquement le plus méconnu de tous les grands hommes. Tous les travaux
sur sa personne ou sur son œuvre pourront paraître, toutes les théories
être soutenues, toutes les légendes avoir cours, tant que la rareté des
textes authentiques, la difficulté de se les procurer et de les lire,
empêcheront les historiens, les philosophes et les médecins sérieux de se
faire une opinion valable et justifiée, de profiter éventuellement des
leçons de grandeur et des découvertes insignes qui sont le fruit de sa
lecture. La nécessité d'une traduction complète s'impose d'elle‑même,
après quatre siècles, au moment que, en Allemagne, un parti politique fait
de Paracelse le héraut national, que son buste voisine dans les séminaires
médicaux avec celui d'un chef d'état ; au moment que l'on vient
d'organiser une « semaine Paracelse » et qu'il ne se passe pas de mois au
cours duquel ne vienne d'outre‑Rhin l'annonce de quelque manifestation ou
solennité intellectuelle dont il est le héros. D'une telle popularité, il
y a plus à craindre, pour l'intégrité de l'œuvre et sa compréhension
véritable, que du long discrédit sous lequel elle a voyagé pour venir
jusqu'à nous. Et il semble que c'est à la France que revient le devoir
(France, pays de la mesure et de l'intelligence) de fixer définitivement
sa place à ce grand homme, non seulement comme médecin, non seulement
comme réformateur, mais comme philosophe, comme chrétien, comme homme. A
la France, qui fut la première à tenter officiellement (Lazare Rivière et
l'Ecole de Montpellier) d'intégrer Paracelse aux programmes d'étude ; qui
fut la première à tenter de réaliser (Grillot de Givry) un travail sérieux
et nécessaire, quant à l'œuvre de Paracelse, que les circonstances ont
permis à l'Allemagne d'accomplir pour son compte et dans sa langue, mais
dont l'esprit national ne peut se défendre en même temps d'un essai
d'annexion patriotique. Paracelse dont la personne, comme l'œuvre, échappe
nécessairement à toute classification, à toute « nationalisation ». Ce
génie, en effet, n'appartient pas à un pays : il appartient à l'histoire
de l'humanité. C'est à la France, et par le seul fait d'une édition
française, de lui rendre son universalité.
3) Neues
Journal zur Litteratur und Kunstgeschichte t. II Leipzig, 17981799.
4) Docteur Preu
: Das System der Medizin des Th. Paracelsus... in 8° Berlin, 1838.
Die Théologie des Th. Paracelsus von Hohenheim, in auszeigen aus seinen
Schriften in 8° 1839.
5) Docteur M.B.
Lessing : Paracelsus, sein Leben und Denken in 8° Berlin, 1839.
6) K.F.H. Marx :
Zur Würdingung des Th. von Hohenheim in 4° Göttingen, 1840‑1841.
7) H. Locher :
Th. Paracelsus Bombast von Hohenheim, der Luther der Medizin in 8°
Zurich, 1851.
8) F. Mook :
Th. Paracelsus, eine kritische Studie in 4° Wurtzburg 1876.
9) R. Stanelli :
Die Zukunfts. Philosophie des Paracelsus in 16° Moskau, 1884. Wïen,
1884.
10) Schubert und
Sudhoff : Paracelsus, Forschungen 2 vol. in 8° Frankfurt-am-Main,
1887‑1889.
11) Prof.
John Ferguson : Bibliographia paracelsica, 2 vol. in 8° Glasgow,
1877‑ 1893 (Privately printed).
12) Prof.
Georg : W.A. Kahlbaum : Theoph. Paracelsus.
Ein Vortrag
gehalten zu Ehren Th. von Hohenheim
in 8° Basel, 1894.
13) K. Sudhoff :
Versuch einer Kritik der Echtheit der paracelsischen Schriften. I.
Bibliographia Paracelsica Berlin, G. Reimer, 1894. II.
Paracelsus Randschriften 2 vol. 1898‑1899. Total : 3 vol. in 8°
Berlin.
14) Docteur
Franz Hartmann : Gundriss der Lehren des Th. Paracelsus in 16°
Leipzig, 1898. Th. Paracelsus als Mystiker Salzburg 1893. Leipzig,
1898. Die Medizin des Th. Paracelsus von Hohenheim in 12° Leipzig,
1899.
15) Docteur J.F.
von Petzinger : Uber das Reformatorische Moment in den Anschauungen des
Th. von Hohenheim in 4° Greifswald, 1898.
16) Docteur W.
Schneidt : Die Augenheitkunde des Th. Paracelsus v. Hohenheim Gd.
in 8° München 1903.
17) H. Magnus :
Paracelsus, der Uberarzt in 8° Breslau, 1906.
18) Docteur
Weiss : Die Arkana des Th. v. Hohenheim.
19) P.
Gundolf : Paracelsus in 8° Berlin 1927 (trad. S. Stelling, Michaud
in Cahiers Vaudois N°4, 2ème série. Payot, Lausanne,
1932. Paris, 1933).
20) Prof.
F.P. Weber : A portrait medal of Paracelsus on his death in 1541 in
8° London 1893. Additional remarks... London, 1895. Th.
Paracelsus. Gd. in 8° London, 1897.
21) Docteur
K. Aberle : Grabdenkmal, Schädel und Ableitdungen des Th. Paracelsus
3 part. en 1 vol. in 8° (6 portraits) Salzburg, 1886-1891.
22) Anna
Stoddart : The life of Paracelsus, Theophrastus von Hohengeim in 8°
London, 1911.
Vie de Paracelse
Maloine, Paris, 1914 (trad. Hélène Barca).
23) H. L. Hovelaque : La
jeunesse de Robert Browning (Pauline, Paracelse, Sordello) in 8°
Paris, 1922.
24) Arthur
Edward Waite : Trad. 2 édit. : The Hermetic and Alchemical writings of
Aureolus, Phil. Th. Bombast of Hohenheim called Paracelsus the Great 2
vol. in 4° London, 1894, et New-York, University Books, 1967.
25) Roch Le Baillif : Le
Derosterion... in 4° Rennes, 1577‑1578.
26) D. de Planis Campy :
Œuvres complètes... contenant les plus beaux traictez de la
médecine chymique in‑folio Paris, D. Moreau, 1646.
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