PHILIPP OTTO RUNGE

(1777 - 1810)

 

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« Même les philosophes en viennent à l’idée que tout procède de notre imagination. Nous aussi nous voyons ou nous devons voir en chaque fleur l’esprit vivant que l’homme y introduit. Ainsi naîtra la peinture de paysage, tous les animaux et toutes les fleurs n’existant qu’à demi tant que l’homme ne leur a pas accordé sa meilleure part. L’homme imprègne donc les objets qui l’entourent de ses propres sentiments, il leur donne la signification et le langage propre de ses sentiments. »

 

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« L’éternité d’une œuvre d’art n’est, en effet, que sa cohésion avec l’âme de l’artiste, et cette cohésion fait d’elle l’image de l’origine éternelle de cette âme ».

 

 

 

 

« L’autoportrait reproduit en tête de ses écrits est une huile que l’on peut dire assez réussie. Runge était de taille moyenne, mince, ses attaches ainsi que son visage dénotant une belle charpente. On pressentait en le voyant, une nature poétique imaginative. Ses grands yeux vifs et rêveurs, ordinairement tournés vers l’intérieur, possédaient un magnétisme irrésistible. Ses lèvres closes, étaient fort délicates, et au moindre mouvement, elles exhalaient la douceur et la spiritualité. En compagnie d’inconnus, il était calme et taciturne. Mais dans l’intimité, il s’ouvrait plus volontiers. »

Henrik Steffens

 

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