HOMMAGE A WILFRED THESIGER

"J'ai toujours été attiré par les contrées qui stimulent l'imagination"

 

 

SOMMAIRE

Ce qu'il dit de lui-même

Ce que dit de lui Jean Malaurie

Ce que dit de lui Bruce Chatwin

Ce qu'il dit de Monfreid

Le désert des déserts

Désert et oasis

Bibliographie

 

 

 

 

 

Retour à Sommaire

Voir aussi :

Nomades - Michel Vieuchange - Henry de Monfreid - Jean Malaurie; Bruce Chatwin - Théodore Monod

 

 

Wilfred Thesiger

Wilfred Thesiger, né à Addis-Abeba, en 1910, est décédé le 24 août 2003

 

2003

Wilfred Thesiger était le dernier grand aventurier de la génération des Théodore Monod : Hommage

 

"En voyageant comme je l'ai fait à pied dans des conditions relativement éprouvantes, j'ai peut-être été un des derniers explorateurs dans la tradition du passé. C'est lorsque je n'avais plus aucune communication avec le monde extérieur, lorsque je dépendais totalement de mes compagnons du désert, que j'ai connu le plus grand bonheur. Ma grande réussite a été de gagner leur confiance"

Wilfred Thesiger, La vie que j'ai choisie, Plon, 1990

"J'espérais trouver (...) une fraternité par la grâce de laquelle les différences de race, de religion et de culture puissent être surmontées. j'ai rencontré cette fraternité incomparable parmi certains Bédouins d'Arabie, certains Arabes des marais d'Irak et, enfin, parmi quelques indigènes des tribus du nord du Kenya."

Deux compagnons de Wilfred Thesiger

Ghabaisha1.jpg (1872 octets)              kabina7.jpg (1973 octets)

Salim ibn Kabina        Salim ibn Ghabaisha

*

 "Le Britannique Wilfred Thesiger a traversé en 1945-1946 et 1946-1947, le désert absolu du sud de l'Arabie, sans le moindre écho publicitaire ; c'est le plus grand explorateur vivant; il est de la dimension de Lawrence d'Arabie."

Jean Malaurie

2003

"SIR WILFRED THESIGER est de la race des athlètes maigres. Un gentleman de quatre-vingt-dix ans qui se tient droit, a conservé une silhouette élancée et la chevelure abondante. Il est un des derniers représentants de l'ère édouardienne - débarrassée des conventions victoriennes mais encore corsetée par une certaine vision impériale du monde. Il est aussi « le » témoin du désert, l'auteur d'un chef-d’œuvre, Le Désert des déserts, récit poétique publié à Londres en 1959, qu'il a écrit après avoir passé six ans à rôder dans le Rub al-Khâli, « le coin vide », aux confins de l'Arabie Saoudite et de l'Oman."

Emmanuel de Roux, Le Monde

*

2006 : Une « anthologie pour une lecture nomade » : Le livre des déserts [Nouveau]