Herman Melville

 Moby Dick

Retour à Armel Guerne - Cahiers du Moulin,

avril 2005

 

 

SOMMAIRE

Orgueil et humilité du traducteur, par Jean-Pierre Sicre

A propos de Melville, par Jean Moncelon

Un classique, par Claude Lafay

Un programme pour une vie, par Marc Imberechts

 

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Phébus, 2005

Texte français par Armel Guerne

               Pour les aficionados de Melville et de Guerne, la traduction que ce dernier a donnée de Moby Dick (en 1954 aux éditions du Sagittaire) est un monument indépassable : le traducteur-poète est allé jusqu’à s’initier au parler « salé » des matelots américains du dix-neuvième siècle, tel qu’il se trouve consigné dans les anciens lexiques marins ; et surtout jusqu’à s’inventer un français hautement « melvillien », puisque le grand romancier aimait à dire qu’il n’écrivait pas en anglais mais en outlandish… la langue du grand Ailleurs.

              Cette traduction est restée la plupart du temps introuvable au cours du dernier demi-siècle. On envie déjà le plaisir et la surprise de ceux qui auront à découvrir sa riche et rude saveur : que reconnaîtront tous ceux qui ont fréquenté d’un peu près le vieil océan.

              Quant au livre lui-même… resté à peu près inconnu du public au temps de Melville, il n’aura vraiment été découvert qu’au vingtième siècle, où sa violente modernité paraissait enfin accordée à la période de tempêtes qu’inaugurait alors l’histoire – jusqu’à passer aujourd’hui aux yeux de certains, aux yeux de beaucoup, comme le plus grand roman de la littérature américaine.

               Moby Dick, qui peut se lire comme le plus formidable des récits d’aventures, est en effet autre chose et bien plus que cela. Car par-delà les tribulations du capitaine Achab lancé à la poursuite de la Baleine blanche se profile une autre quête : celle d’une humanité embarquée de force à bord d’une histoire qui reste pour elle un mystère.

CRITIQUES

Moby Dick retrouve enfin sa vraie place. Le roman de Melville reparaît dans sa traduction la plus fidèle.                                                   

Pascal Gavillet, La Tribune de Genève, 26 février 2005

Enfin la traduction perdue de Moby Dick, roman d'aventures par excellence. Armel Guerne est l'auteur d'une des trois grandes traductions du roman de Melville. Sa version semble bien être à la hauteur de l'original.

Pierre Maury, Le Soir (Bruxelles), 25 février 2005

On se félicite de l'initiative de Phébus de republier le "texte français" jusqu'alors introuvable de Moby Dick tel que l'établit Armel Guerne [qui] propose une magnifique traduction du chef-d'oeuvre de Melville.                                                                 

Mathieu Lindon, Libération, 28 février 2005

Bonne nouvelle : la traduction qu'avait donnée Armel Guerne de Moby Dick est de nouveau accessible [et] porte le lecteur de bout en bout sur l'océan tumultueux du texte.

Dominique Autié, Balles de match Balles perdues, (blog) 28 février 2005

La traduction de Moby Dick par Armel Guerne qui vient de ressortir aux éditions Phébus, introuvable depuis les années 50, est, d'après les spécialistes, la meilleure qui ait jamais été faite de ce roman considéré comme le plus grand roman américain.

Jean Loiseau, Thalassa, France 3, 18 mars 2005

En 1954, le poète Armel Guerne livrait une traduction particulièrement éclairée de Moby Dick. C'est cette traduction majeure que rééditent aujourd'hui les éditions Phébus accompagnée de la magistrale préface du même Armel Guerne. Ainsi remis en lumière, le  Moby Dick de Melville réaffirme sa place parmi les plus grands récits de la littérature américaine.

Le Républicain lorrain, 6 mars 2005

Melville a reçu le magnifique cadeau d'une traduction en français forgée par le poète Armel Guerne, lequel a négligé la révérence et la minutie universitaires pour restituer la rude vigueur melvillienne. Il faut absolument le (re)lire) !

Le Vif-L'Express  (Belgique) 18/03/2005

La traduction par l'immense poète Armel Guerne du chef-d'œuvre de Herman Melville enfin rééditée.

Fabienne Jacob Zurbam 13-19 avril 2005

 

Œuvres du comte de Lacépède, tome 1, Cétacés, Paris, 1830