Les Cahiers du Moulin

Dans la presse

Les Cahiers du Moulin : octobre 2002

Armel Guerne et son chien Boudin

 

 

Les oeuvres d'Armel Guerne sont publiées aux éditions Le Capucin - Lagarde Fimarcon - B.P.8
32700 Lectoure

 

Les Amis d'Armel Guerne

Association sans but lucratif

Rue de la chouette, 4

B-6900 ROY

Belgique

 

Pour tout renseignement :

Téléphone : +32 / (0)84 34 49 71

 

Pour adhérer à l'Association des Amis d'Armel Guerne

Courriel : amis.armel-guerne@skynet.be

Cotisations pour l’année 2003

Membre Adhérent : 30 €

Donateur : à partir de 50 €

Étudiant : 10 €

 

 

 

  

 

 

 

 

> Lettres de Guerne à Cioran & autres parutions récentes

« Armel Guerne a toujours été célèbre, mais jusqu'ici personne ne le savait… Son œuvre qui forme un tout mêle poèmes, prose, fragments, essais et traductions […] Son scandale fut un sens précoce et inaltérable de la dignité humaine. Sa sagesse fut de militer pour le salut de l'homme contre les forces du mal et du désespoir. Ce magnifique ouvrier des langues fut le témoin  exemplaire de cette haute alchimie spirituelle et existentielle qui caractérise toute œuvre humaine. »  

Yves Leclair, L'École des lettres second cycle, 2001-2002, n° 11 (15 mars 2002).

 « Le recueil […] est captivant et révèle à travers la voix de Guerne, une amitié intense, une compréhension intime de l'œuvre de Cioran, un écrivain et un homme d'une attention sans relâche. Aussi, la qualité et l'intelligence du travail éditorial pallie l'absence des lettres de Cioran. »

Nathalie Jungermans, Fondation La Poste .

« Quand seront publiées les réponses de Cioran […], les 168 lettres d'Armel Guerne  figureront parmi les plus belles correspondances du siècle dernier […] Les invectives de Guerne, ses empoignades et ses fureurs contre l'époque et le milieu littéraire ne l'empêchaient pas de maintenir un style de vie souverainement religieux, impliquant discipline, ferveur et attention. »

Alain Paire, Cahier critique de poésie 3 – 2001/1,

« On ne peut contester le courage d’Armel Guerne […] On ne peut pas non plus [lui] dénier, outre la fermeté, une capacité d’emportement peu commune… Son état moral est l’indignation […] Il a un principe de traduction assez particulier : l’universalité de la langue française ayant été établie, il s’efforce de rapporter à l’ordre et à la clarté, des textes confus[…]

Dans ses lettres, Armel Guerne célèbre admirablement le paysage qui entoure le moulin. »

Jean Roudaut, Magazine littéraire, n° 410, juin 2002.

« ...[les] lettres [de Guerne], d’un style élevé et très dense, constituent une véritable correspondance, mieux encore, la seule correspondance importante maintenue par Cioran avec un Français… Félicitons Sylvia Massias de cette excellente édition critique, aussi dépourvue de lourdeur que bien documentée. »

Histoires Littéraires, revue trimestrielle, 1er trimestre 2002, 32 av. de Suffren, Paris.

« Armel Guerne, un poète absolu

À l’exception de la belle et récente Anthologie de la poésie du XXe siècle de Jean-Baptiste Para, on chercherait en vain le nom d’Armel Guerne dans ces recueils collectifs qui recensent et choisissent les poètes de notre temps. Il ne figure pas davantage dans la plupart des dictionnaires biographiques. Il est pourtant un poète remarquable et l’un des deux ou trois plus grands traducteurs de ce siècle. Un phénomène explique l’autre : on n’accorde presque jamais deux talents à un même individu. »

Jean-Dominique Rey, écrivain

Le Matricule des Anges, n° 34, avril-mai 2001, Montpellier.  

"Armel Guerne appartient à la famille des « merveilleux ouvriers » de la littérature […]

Les Veilles du prochain livre est un essai de jeunesse mais on devine, dans ces textes brefs qui annoncent La Nuit Veille, un auteur au service de l’authentique génie de la langue.

Le Journal 1941-1942  est celui d’un homme entré en résistance, non seulement sur le terrain[…] mais aussi dans le domaine de l’imprécation spirituelle contre la barbarie et la déliquescence de son époque[…]. Son écriture épouse l’orage et témoigne d’une droiture exaltée."

Histoires Littéraires, revue trimestrielle, 4ème trimestre 2000, 32 av. de Suffren, Paris.

"Dans le sillage que l’œuvre de Rimbaud a laissé derrière elle depuis un siècle, tout particulièrement dans le domaine de la création poétique, Charleville avait incontestablement vocation à devenir, un jour ou l’autre, un lieu d’accueil pour les poètes contemporains. Les années 1980 ont ainsi vu naître, au cœur du musée Rimbaud, des soirées de lecture données par des poètes invités. La bibliothèque, quant à elle, a commencé un cycle d’expositions annuelles consacrées à un poète. André Velter fut le premier, lui qui venait de nous confier ses archives personnelles.

Il me faut avouer qu’avant d’accueillir l’exposition sur Armel Guerne à Charleville-Mézières je ne connaissais rien de l’homme et fort peu de choses de son œuvre : tout au plus quelques poèmes lus ici ou là et, bien sûr, sa réputation de traducteur. Grâce au hasard, qui a bien voulu faire se croiser plusieurs projets, comme ceux de Joël Dury, de Charles Le Brun et de Catherine Coustols, désireux de faire sortir l’œuvre de Guerne d’un oubli injustifié, grâce également à l’amicale et efficace complicité de Philippe Blanc, j’ai pu découvrir une écriture exigeante et belle et approcher d’un peu plus près le mystère d’une vie. Un de mes plus grands plaisirs est maintenant de recevoir des signes — apportés le plus souvent par la poste —  d’amis ou d’inconnus qui ont eu connaissance de l’exposition et ont envie d’en savoir davantage." 

Gérard Martin, Directeur de la bibliothèque municipale de Charleville-Mézières.

Oeuvres d'Armel Guerne

Journal 1941-1942 et autres textes, Le Capucin, 2000, Lectoure, € 22,10

Les Veilles du prochain livre, Le Capucin, 2000, Lectoure, € 14,48

Lettres de Guerne à Cioran 1955-1978, Le Capucin, 2001, Lectoure, € 26,68

Le Livre des quatre éléments, Coll. Le Temps des signes, Le Capucin, 2001, Lectoure, € 10

Armel GUERNE « entre le verbe et la foudre », Collectif , Collection Une saison en poésie,

Bibl. Charleville-Mézières, 2001, € 14

> Nous n’avons pas joué - L’effondrement du réseau Prosper - 1943 (The Prosper double cross), par John Vader, traduction de Charles Le Brun, Le Capucin, Lectoure, 2002, € 24 : voir John Vader : L'effondrement du réseau Prosper