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Lettres de
Guerne à Cioran
& autres
parutions récentes
« Armel
Guerne a toujours été célèbre, mais jusqu'ici personne ne le savait… Son
œuvre qui forme un tout mêle poèmes, prose, fragments, essais et
traductions […] Son scandale fut un sens précoce et inaltérable de la
dignité humaine. Sa sagesse fut de militer pour le salut de l'homme contre
les forces du mal et du désespoir. Ce magnifique ouvrier des langues fut
le témoin exemplaire de cette haute alchimie spirituelle et existentielle
qui caractérise toute œuvre humaine. »
Yves
Leclair,
L'École des lettres second cycle, 2001-2002, n° 11 (15 mars 2002).
« Le
recueil […] est captivant et révèle à travers la voix de Guerne, une
amitié intense, une compréhension intime de l'œuvre de Cioran, un écrivain
et un homme d'une attention sans relâche. Aussi, la qualité et
l'intelligence du travail éditorial pallie l'absence des lettres de
Cioran. »
Nathalie Jungermans,
Fondation La Poste .
« Quand
seront publiées les réponses de Cioran […], les 168 lettres d'Armel
Guerne figureront parmi les plus belles correspondances du siècle dernier
[…] Les invectives de Guerne, ses empoignades et ses fureurs contre
l'époque et le milieu littéraire ne l'empêchaient pas de maintenir un
style de vie souverainement religieux, impliquant discipline, ferveur et
attention. »
Alain
Paire,
Cahier critique de poésie 3 – 2001/1,
« On ne
peut contester le courage d’Armel Guerne […] On ne peut pas non plus [lui]
dénier, outre la fermeté, une capacité d’emportement peu commune… Son état
moral est l’indignation […] Il a un principe de traduction assez
particulier : l’universalité de la langue française ayant été établie, il
s’efforce de rapporter à l’ordre et à la clarté, des textes confus[…]
Dans ses
lettres, Armel Guerne célèbre admirablement le paysage qui entoure le
moulin. »
Jean
Roudaut,
Magazine littéraire, n° 410, juin 2002.
« ...[les]
lettres [de Guerne], d’un style élevé et très dense, constituent
une véritable correspondance, mieux encore, la seule correspondance
importante maintenue par Cioran avec un Français… Félicitons Sylvia
Massias de cette excellente édition critique, aussi dépourvue de lourdeur
que bien documentée. »
Histoires Littéraires, revue trimestrielle, 1er trimestre 2002, 32 av. de
Suffren, Paris.
« Armel
Guerne, un poète absolu
À
l’exception de la belle et récente Anthologie de la poésie du XXe
siècle de Jean-Baptiste Para, on chercherait en vain le nom d’Armel
Guerne dans ces recueils collectifs qui recensent et choisissent les
poètes de notre temps. Il ne figure pas davantage dans la plupart des
dictionnaires biographiques. Il est pourtant un poète remarquable et l’un
des deux ou trois plus grands traducteurs de ce siècle. Un phénomène
explique l’autre : on n’accorde presque jamais deux talents à un même
individu. »
Jean-Dominique Rey,
écrivain
Le
Matricule des Anges,
n° 34, avril-mai 2001, Montpellier.
"Armel
Guerne appartient à la famille des « merveilleux ouvriers » de la
littérature […]
Les Veilles du prochain livre
est un
essai de jeunesse mais on devine, dans ces textes brefs qui annoncent
La Nuit Veille, un auteur au service de l’authentique génie de la
langue.
Le
Journal 1941-1942 est celui d’un homme entré en résistance,
non seulement sur le terrain[…] mais aussi dans le domaine de
l’imprécation spirituelle contre la barbarie et la déliquescence de son
époque[…]. Son écriture épouse l’orage et témoigne d’une droiture
exaltée."
Histoires Littéraires, revue trimestrielle, 4ème trimestre 2000, 32 av. de
Suffren, Paris.
"Dans
le sillage que l’œuvre de Rimbaud a laissé derrière elle depuis un siècle,
tout particulièrement dans le domaine de la création poétique, Charleville
avait incontestablement vocation à devenir, un jour ou l’autre, un lieu
d’accueil pour les poètes contemporains. Les années 1980 ont ainsi vu
naître, au cœur du musée Rimbaud, des soirées de lecture données par des
poètes invités. La bibliothèque, quant à elle, a commencé un cycle
d’expositions annuelles consacrées à un poète. André Velter fut le
premier, lui qui venait de nous confier ses archives personnelles.
Il me faut avouer qu’avant d’accueillir l’exposition sur Armel Guerne à
Charleville-Mézières je ne connaissais rien de l’homme et fort peu de
choses de son œuvre : tout au plus quelques poèmes lus ici ou là et, bien
sûr, sa réputation de traducteur. Grâce au hasard, qui a bien voulu faire
se croiser plusieurs projets, comme ceux de Joël Dury, de Charles Le Brun
et de Catherine Coustols, désireux de faire sortir l’œuvre de Guerne d’un
oubli injustifié, grâce également à l’amicale et efficace complicité de
Philippe Blanc, j’ai pu découvrir une écriture exigeante et belle et
approcher d’un peu plus près le mystère d’une vie. Un de mes plus grands
plaisirs est maintenant de recevoir des signes — apportés le plus souvent
par la poste — d’amis ou d’inconnus qui ont eu connaissance de
l’exposition et ont envie d’en savoir davantage."
Gérard Martin,
Directeur de la bibliothèque municipale de Charleville-Mézières.
Oeuvres d'Armel
Guerne
Journal 1941-1942 et autres textes,
Le Capucin, 2000, Lectoure, € 22,10
Les Veilles du prochain livre,
Le Capucin, 2000, Lectoure, € 14,48
Lettres de Guerne à Cioran 1955-1978,
Le Capucin,
2001, Lectoure, € 26,68
Le Livre des quatre éléments,
Coll. Le Temps des signes,
Le Capucin, 2001, Lectoure, € 10
Armel GUERNE « entre le verbe et la foudre », Collectif ,
Collection Une saison en poésie,
Bibl. Charleville-Mézières, 2001, € 14
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Nous n’avons
pas joué -
L’effondrement du
réseau Prosper - 1943
(The
Prosper double cross), par John Vader, traduction de Charles Le
Brun, Le Capucin, Lectoure, 2002, € 24 :
voir John Vader :
L'effondrement du réseau Prosper |