BAM

PATRICK RINGGENBERG

SOMMAIRE

Boukhara

Monuments

Décors

Jardins et palais

Aperçus

 

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Guide culturel de l'Iran, Téhéran, 2006 [Nouveau]

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Bibliographie

Gilles Anquetil / Bruno Lenormand, Bam, sentinelle de sable, Paris, Gallimard, 2004

Reza Shirazian / Bijan Rohani, The Bam citadel. A comprehensive introduction report, Téhéran, Iranian Cultural Heritage Organization, 2004 (étude préliminaire sur l’état de l’ancienne Bam après le séisme)

 

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L’ancienne cité de Bam (ou Arg-e Bam) se situe dans une région désertique, au sud-est de l’Iran, dans la province de Kermân. Elle fut sans doute fondée au début de notre ère, à l’époque parthe (vers les Ier ou IIe siècles après Jésus-Christ) ou au début de l’époque sassanide (IIIe-IVe siècle). Construite en briques, elle est entourée par une muraille d’environ 1800 mètres ponctuée de nombreuses tours et autrefois percée de quatre portes. Elle est dominée par une imposante citadelle, protégée par trois niveaux d’enceinte. Bordant une luxuriante oasis réputée pour ses dattes, la ville était alimentée en eau par des galeries souterraines ou qanât. Au cours des siècles, Bam fut plusieurs fois transformée et réaménagée. Nombre de ses édifices actuels, comme le bazar, remontent à l’époque safavide (XVIe-XVIIe siècle), mais certaines constructions ont été fondées à des époques plus anciennes, notamment seldjoukide (XIe-XIIe siècle) et mongole (XIIIe-XIVe siècle). Abandonnée progressivement au XIXe siècle, la cité fut restaurée au cours du XXe siècle, principalement sa citadelle, les murailles, et quelques groupes d’édifices. Le 26 décembre 2003, un violent tremblement de terre l’a détruite à près de 80% et entraîné la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la nouvelle ville de Bam et dans les villages de la région. Le site fait l’objet d’un projet de reconstruction : des équipes sont sur place, mais les travaux, jusqu’à présent, se limitent essentiellement à des repérages et à des déblaiements.

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Tempête de sable.

Vue générale. Au premier plan, la rue du bazar et un tekiyeh (théâtre religieux), avec une grande cour quadrangulaire bordée de loges. Au second plan, la citadelle : coiffée d’une tour d’observation, elle comprend des casernes, des écuries, les résidences du commandant militaire et du gouverneur de la cité.

Rue du bazar.

Rue du bazar : chahâr su ou coupole marchande, située à l’intersection de quatre rues.